Maigrir, c’est perdre le surpoids émotionnel pour atteindre la légèreté de la liberté
Maigrir, c’est perdre le surpoids émotionnel pour atteindre la légèreté de la liberté
NOUS MANGEONS CE QUE NOUS ÉPROUVONS
Lorsque vous passez à table, lorsque vous vous apprêtez à mettre en bouche un aliment, lorsque vous buvez, que mangez-vous ? Que buvez-vous ?
Posez-vous tranquillement cette simple question : qu’est-ce que je viens nourrir en mangeant ?
Autrement, dit, avez-vous vraiment faim ? Est-ce un besoin physiologique ? Dans tel cas, tout semble logique. Mais il arrive bien souvent que l’on mange pour « bouffer », pour tasser un peu plus le trop plein émotionnel qui envahit, pourvu qu’il ne déborde pas… Comme un petit enfant sur la plage qui tasse bien fort le sable de son seau, afin de pouvoir le retourner et le démouler… Vous tassez, tassez… mais le seau ne peut contenir plus que son contenant… Il faut le retourner (et le voir sous un autre angle), pour le dé-mouler…
Votre pantalon vous moule trop ? Démoulez alors ce que vous avez trop tassé en vous, votre surpoids émotionnel.
Vous l’aurez saisi, pour maigrir, vous devez comprendre votre lien à l’alimentation.
LE RAPPORT À LA NOURRITURE ENFANT DÉTERMINE CELUI D’AUJOURD’HUI
Pour bébé déjà, la nourriture fait partie des 3 points d’un triangle fondamental mère-lait-bébé. Elle est un vecteur affectif autant que nutritif, et c’est ainsi qu’elle a toutes ses composante nourricières. Si l’affectif manque alors que bébé est alimenté, il reste sur sa faim, et inversement. Nourrir bébé avec amour est incomparable à nourrir un bébé parce qu’il le faut…
La nourriture est un vecteur affectif depuis les tous premiers moments de vie, et cela continue toute la vie. Les réunions festives, familiales ou amicales sont accompagnées d’un repas chargé du sens de la fête, chargé de l’affectif qui est sensé réunir chacun.
La nourriture nourrit et réchauffe le cœur, elle réunit.
De même, il est très intéressant, de se pencher sur le rapport que vos parents (en particulier votre mère) vous a fait établir avec la nourriture au quotidien :
Était-ce du chantage parental (récompense si « bon comportement ») ? Était-ce du chantage de votre part (je ne mange pas, je me mets en danger, donc j’ai le pouvoir sur toi car tu ne peux pas me laisser en danger) ? Était-ce chargé d’affection (surabondance = + d’amour) ? Était-ce chargé d’autoritarisme (« finis ton repas !») ? Était-ce une consolation (à chagrin, sucrerie) ?…
Il est fort possible que vous reproduisiez ce rapport alimentaire dans votre vie d’adulte.
COMPRENDRE ET ACCOMPAGNER SES ÉMOTIONS POUR SE LIBÉRER DE SON RAPPORT COMPLEXE À LA NOURRITURE
Que la nourriture soit oubliée, ou alors surinvestie, comme instrument de consolation, de diversion, etc., elle est totalement liée à notre vie intérieure. C’est cette vie-là qui fait mijoter nos aliments à l’intérieur de soi.
L’alimentation est épicée de nos émotions. Ce sont elles qui donnent son goût particulier.
Il est primordial d’apprendre à les reconnaître pour déjouer le mécanisme « émotion/compensation » (tendance boulimique), ou « émotion/privation » (tendance anorexique).
L’entretien lors de notre consultation est là pour faciliter cette prise de conscience, car sans cette prise de conscience, cette « connection », vous pouvez tenter tous les régimes que vous voudrez, vous reviendrez au problème initial, d’où les prises et pertes de poids en yoyo.
La consultation vous fera accéder à une véritable mise en lien, celle qui vous permet de comprendre le pourquoi de vos comportements dits « inadaptés », pourtant fidèles acteurs de votre inconscient…
Grâce au « pourquoi », nous pouvons accéder au « comment » : avec en soi la cause de nos rapports complexes à la nourriture, vous pouvez passer à l’étape suivante, celle qui vous en libère.
LIBERTÉ = PLAISIR = VIE
Oui ! Le meilleur régime n’est pas privation, mais liberté. Il vous faut apprendre à tisser un véritable lien de plaisir à l’aliment. Ce tout 1er rapport à la nourriture que vous avez demandé bébé, c’est celui-ci qu’il vous faut apprendre à vivre au quotidien. Alors ne mangez pas ce qu’il faut, mais mangez ce qu’il vous faut… Faites-vous plaisir ! Mais si, vous y avez droit ! Et cerise sur le gâteau, sans aucune culpabilité !
C’est à votre alimentation de s’adapter à vous, et non le contraire, vous n’êtes plus le bébé dépendant de ce qui lui ai donné, et vous n’êtes pas le consommateur dépendant du « il faut » diététique et sponsorisé par les grandes firmes qui contrôlent l’apparence et les goûts que vous devez avoir, marketing oblige.
Soyez libre de nourrir ce qu’il vous faut, à vous.
Le bilan alimentaire établi ensemble, n’est pas un simple « réglage », il est un véritable travail sur vous, à mettre en place au quotidien parce que nous aurons préalablement creusé au cœur de votre vie, et extrait la substance essentielle à vos besoins. Cette substance est toute personnelle, elle est vient de votre histoire, et de vos émotions. Elle unique et essentielle à vos besoins. C’est un peu votre aliment vital.
Si je dois avoir un souhait pour vous, il est simple et universel : c’est que vous preniez le temps de faire ce travail sur vous, avec comme objectif principal d’être libre.