Coaching en supervision et didactique
Il est très difficile pour un thérapeute ou un conseiller en relation d’aide de progresser seul, les formations à elles seules ne remplaçant jamais l’expérience du « terrain » ; le feedback est important, dans la progression incessante de sa pratique professionnelle.
C’est pourquoi il est nécessaire pour un thérapeute d’être supervisé. Il existe pour cela généralement deux types de supervision :
- supervision de pratique (quoi et comment ?) : savoir et savoir-faire du thérapeute, approfondissement par cas pratiques des formations dispensées
- supervision psychologique (qui ?) : savoir-être du thérapeute
La supervision de pratique permet de s’assurer que le thérapeute maîtrise les outils qu’il utilise. La supervision psychologique l’aide à travailler sur ses affects générés par la relation avec ses clients dans un cadre sécurisés. Il ne s’agit pas d’une psychothérapie à proprement parler. La supervision ne remplace donc pas une psychothérapie personnelle.
Ces deux formes de supervision sont le plus souvent conduites en groupe, mais des séances individuelles sont également possibles.
Supervision didactique
La supervision didactique est à mi-chemin entre la supervision de pratique et la supervision psychologique. Le but est de permettre au thérapeute d’améliorer sa pratique de conseil, mais également de prendre du recul et de s’interroger sur la relation qu’il entretien avec son client. Cela lui permet d’analyser ce qui est en train de se jouer et qui freine l’avancée du travail thérapeutique.
A chaque séance, les thérapeutes sont invités à présenter succinctement un à deux cas avec lesquels ils ont des difficultés ou pour lesquels ils ont besoin de feedback.
Le superviseur décode et commente le cas et coache le thérapeute pour lui permettre de grandir, c’est-à-dire développer son savoir-être, et d’augmenter ses compétences professionnelles, son savoir-faire. Dans le cas d’un groupe, les autres thérapeutes ou conseillers en relation d’aide écoutent et apprennent de cette expérience. Ainsi, la montée en compétence est rapide car tous les participants apprennent des cas présentés (10 à 20 par séance). Peu à peu, ils modélisent le superviseur, s’interrogent sur leur pratique et progressent très vite.
Annelise Yvars,
Praticienne en thérapies brèves, coach
Prochains séminaires
1er avril 2016 : Recentrage en période de stress
20 mai 2016 : Les secrets de l’inconscient
3 juin 2016 : Harmoniser sa vie